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Voyage en Cévennes avec un âne (R.L. STEVENSON) 

Article posté par Ψvr2909.
Paru le lundi 1 février 2010 à 23:29
Vu 8553 fois.

Voyage en Cévennes avec un âne (R.L. STEVENSON)



Robert Louis Stevenson, né le 13 novembre 1850 à Édimbourg et mort le 3 décembre 1894 à Vailima (Samoa), est un écrivain écossais et un grand voyageur, célèbre pour son roman L'Île au trésor (1883), pour sa nouvelle L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde (1886) et pour son récit Voyage avec un âne dans les Cévennes.

En 1878, Stevenson a 28 ans et rêve d'embrasser la carrière d'écrivain.
S'il a déjà publié quelques nouvelles et un récit de voyage, ses écrits demeurent assez confidentiels et sont bien loin de toucher le grand public ainsi que le fera son premier succès populaire L'Île au trésor cinq ans plus tard.

Sa vie personnelle est plutôt compliquée : issu d'un milieu aisé, il est financièrement dépendant de son père, lequel voit d'un assez mauvais oeil la vie de bohème que mène son fils, ainsi que ses ambitions littéraires ; côté coeur, en pleine époque victorienne, il fréquente Fanny Osbourne, une femme mariée.
Lorsqu'en août 1878, cette dernière repart en Californie, Stevenson sombre dans la déprime.

Pour se changer les idées, il part en voyage dans le sud de la France, et finit par s'installer au Monastier, dans une petite pension, où il réside plusieurs semaines, multipliant promenades et petites excursions dans les environs.

C'est à la mi-septembre qu'il conçoit le projet de traverser à pied les Cévennes.
Son choix se porte sur le Midi de la France car ce serait pour lui l'occasion de découvrir le théâtre de la guerre des Camisards.
Ils lui sont plutôt familiers, les camisards, ces «Covenantaires du Midi» comme il les appelle, puisqu'ils ne sont que la réplique dans les Cévennes des Covenanters dans les Highlands : ces protestants écossais dont l'histoire et la persécution durant le Killing Time ont peuplé son enfance et enflammé son imagination, par les récits exaltants que sa nourrice Alison «Cummy» Cunningham a pu lui en faire, ainsi que par les textes d'écrivains comme Wodrow ou Peden qu'elle lui a lu.

En juin 1879, est publié Travels with a Donkey in the Cévennes : Voyage avec un âne dans les Cévennes (ou parfois Voyage en Cévennes avec un âne), récit de sa randonnée dans le pays des Camisards.

L'écrivain écossais y relate sa randonnée entreprise en automne 1878.
Parti du Monastier en Haute-Loire et cheminant vers le sud, il traverse toute la Lozère pour atteindre douze jours après Saint-Jean-du-Gard dans le Gard, au terme d'un périple de 120 miles (environ 195 km).

Son unique compagnie est l'ânesse portant son bât, Modestine, avec laquelle, malgré des débuts difficiles, il finit par tisser tout au long du voyage des liens affectifs forts.
Au gré des rencontres et des villages traversés, il évoque quelques épisodes marquants de la guerre des Camisards, période tourmentée dans l'histoire de cette région protestante.

Le succès du livre et l'engouement pour le voyage qu'il relate se développèrent rapidement dès la publication, au point qu'à l'occasion de la commémoration du centenaire du voyage de Stevenson, en 1978, un chemin de grande randonnée, le GR 70, appelé le «chemin de Stevenson», fut créé pour permettre aux amateurs de répéter le voyage d'aussi près que possible.



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Extraits

«Quant à moi, je voyage non pour aller quelque part, mais pour marcher. Je voyage pour le plaisir de voyager. L'important est de bouger, d'éprouver de plus près les nécessités et les embarras de la vie, de quitter le nid douillet de la civilisation, de sentir sous mes pieds le granit terrestre et les silex épars avec leurs coupants.»
(Extrait du chapitre « Cheylard et Luc »)

«Et pourtant, alors même que je m'exaltais dans ma solitude, je pris conscience d'un manque singulier. Je souhaitais une compagne qui s'allongerait près de moi au clair des étoiles, silencieuse et immobile, mais dont la main ne cesserait de toucher la mienne. Car il existe une camaraderie plus reposante même que la solitude et qui, bien comprise, est la solitude portée à son point de perfection. Et vivre à la belle étoile avec la femme que l'on aime est de toutes les vies la plus totale et la plus libre»
(Extrait du chapitre « Une nuit dans la pineraie »)



Source WIKIPEDIA

Pour plus d'infos voir site www.chemin-stevenson.org



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